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ville de vanves - Page 400

  • LA GRANDE FERME ANNUELLE A VANVES EST RESTEE FERMEE POUR LA 1ére FOIS

    Voilà un an, le salon de l’agriculture a été le dernier salon qui s’est tenu au parc des expositions avant cette année de confinement-déconfinement-reconfinement-couvre feu, écourté d’un jour. Il n’a pas été organisé cette semaine (27 Février – 6 Mars 2021) pour le première fois depuis son lancement en 1964, et cela se voit et se ressent, avec l’absence de ses 650 000 visiteurs.  Un événement important qui marque Vanves à plus d’un titre. Tout d’abord parce que dans sa partie vanvéenne (hall 7) il accueillait le stand de la Région Ile de France (sur la photo) qui mettait en valeur les produits franciliens et leurs producteurs ; ensuite parce que quelques vanvéens ont profité du lait tiré directement de la traite des vaches qui étaient vendus ou distribués chaque jour de cette semaine agricole ; enfin, parce que beaucoup de familles le visitaient avec leurs enfants, pour voir les animaux, rassemblés dans le hall 1 côté porte de Versailles prés du Palais des Sports. Tout un secteur deserté depuis pratiquement un an, le quartier vivant au ralenti, tous les restaurants et brasserie étant fermé, les hôtels comme le Mama Schelter, le Novotel, porte de la Plaine, Mercure à Vanves, ayant été fermé lors du 1er confinement, fonctionnant au ralenti, le parc des expositions étant pratiquement désert, ayant perdu ses 7 millions de visiteurs annuels, sans parler des commerçants, des taxis etc…

    Cette absence d’un rendez-vous important pour les parisiens comme ls vanvéens n’a pas empêché les médiasde parler, surtout la semaine dernière de l’agriculture et des agriculteurs, et notamment en Ile de France, avec une tribune d’Alexandra Dubblanche vice présidente yvelinoise du Conseil Régional chargé de l’agriculture  qui s’en prenait à la candidate Audrey Pulvar (PS) aux Régionales : «Il y a peu encore, les agriculteurs franciliens ne trouvaient pas place dans la vision obstinée de la Maire de Paris d'un Grand Paris cantonné à la Métropole. Exit les territoires ruraux et les franges de l'Île-de-France, exit les départements de grande couronne, exit donc ceux qui nous nourrissent. Seule la zone dense trouvait grâce aux yeux d'élus de l'exécutif parisien qui en 2018 accusaient les agriculteurs, boucs-émissaires de choix, d'être responsables des inondations qui touchaient la région parisienne. Pourtant, sans son agriculture environnante, jamais Paris ne serait devenu Paris. C'est ce que découvre Audrey Pulvar depuis quelques mois au gré de ses ambitions personnelles».

    Et d’expliquer le chemin parcouru depuis près de cinq ans par la profession agricole - avec le soutien du Conseil régional - pour transformer et diversifier les exploitations en prenant en compte les demandes nouvelles des consommateurs franciliens et les exigences environnementales. Et c’est cela qu’il faut retenir : « 10% des exploitations franciliennes  sont aujourd'hui certifiées en bio. Cela reste perfectible mais trois fois plus élevé que le bilan que nous avait laissé la majorité précédente, proche d'Anne Hidalgo. Avec 2,7% des surfaces cultivées en bio en 2015, l'IDF était dernière de la classe au niveau national. Grâce aux efforts de notre majorité, notre région est devenue la première de France pour le nombre de conversions en Agriculture Biologique (AB) pour la deuxième année consécutive ». Le renforcement de l’offre de l’agriculture francilienne : «Depuis 2018, plus de 28M€ ont été affectés au soutien des investissements portés par les agriculteurs : 92 projets dans les filières, 357 investissements dans les filières végétales. L'aide à la diversification a permis à 408 projets de se réaliser entre 2018 et 2020, pour un total de 7,4M€ de subventions régionales, dont 110 ateliers de transformation de produits et de créations d'espaces de vente à la ferme pour 2,3M€ de subvention. Nous ne comptons pas nous arrêter là. C'est tout l'objet du «Plan régional pour une alimentation locale, durable et solidaire» qui s'adresse à tous les Franciliens» et voté lors du dernier conseil régional de Février. «Ce plan résulte de réflexions et de consultations initiées avec les Assises de l'alimentation organisées par la Région en 2019 rassemblant agriculteurs, associations, entreprises de l'agroalimentaire, proviseurs de lycées ou encore Rungis. On ne peut que regretter que la Ville de Paris ait fait le choix de ne pas y participer ! ».

    « S'agissant de la restauration scolaire des lycées, la Région a fixé des objectifs ambitieux pour que 100% des 460 lycées soient approvisionnés en produits locaux dont 50% bio d'ici à 2024. A cette fin, nous mobilisons des moyens importants pour organiser les filières d'approvisionnement comme les 4,6 M€ pour la Plateforme de l'Est francilien qui constituera une véritable unité industrielle pour l'approvisionnement des restaurants scolaires des collèges et lycées seine-et-marnais, val-de-marnais et audoniens (15,2 millions de repas par an). Deux autres plateformes logistiques seront déployées pour couvrir les besoins des restaurants scolaires des établissements présents sur le reste du territoire»

    En tous les cas, les vanvéens profitent de cette richesse de l’agriculture francilienne, tout au moins ceux qui s’approvisionnent auprés des trois AMAP fourni par des agriculteurs franciliens, et sur le marché de Vanves

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    COVID-19 : Le maire de Vanves a annoncé sur le site de Vanves être positif au Covid-19 et avoir été pris en charge par « les soignants de l’AP-HP dont je salue le professionnalisme et l’incroyable dévouement. Mon état de santé est stationnaire et le suivi médical me permet de traverser cette épreuve du mieux possible. Soyez plus que jamais vigilants car la circulation du virus est toujours aussi élevée et nos services hospitaliers sont extrêmement sollicités. La COVID-19 est particulièrement contagieuse et nous devons toutes et tous impérativement respecter les gestes barrières» écrivait il le 25 Février dernier. Le Blog lui souhaite un prompt rétablissement et de retrouver vite son bureau à la mairie

    VACCINATIONS : Même s’il est prévu un peu plus de doses pour élargir la campagne de vaccination dans les Hauts-de-Seine, dans les Hauts de Seine, ce n’est pas encore cela : 228 doses supplémentaires sur les 420 hebdomadaires pour le Centre d’Issy-Vanves. Même si cette montée en puissance intervient timidement, que tous les maires des Hauts-de-Seine appellent de leur vœu depuis des semaines. La préfecture table désormais sur 24 000 injections pour le mois de mars, avec « une répartition équitable entre les centres, entre 228 et 240 doses par centre, soit 3 054 premières doses par mois ».

    PANDEMIE : Vanves fait partie des villes les moins touchées par la pandémie avec Marnes la Conquette, Vaucresson, Ville d’Avray avec un taux d’incidence inférieur à 150 pour 100 000 habitants recensés. Les Hauts de Seine ne font pas partie des départements les plus touchées en Ile de France comme la Seine Saint Denis. Mais le virus a progressé dans la quasi-totalité de ses communes depuis un mois. 14 de ses 36 communes ont un taux d’incidence compris entre 250 et 500, ce qui est supérieur à la moyenne nationale (dont le taux est de 205,3), selon les données de Santé publique France. Les communes les plus touchées dans le sud :  Garches, Saint-Cloud, Boulogne-Billancourt, Issy Les Moulineaux, Clamart, Chaville et Bourg-la-Reine. Dans les autres communes du Sud entre 150 et 250 cas pour 100 000 habitants sont relevés

    CONFINEMENT  : Tout se décidera cette semaine pour un confinement territorialisé le week-end comme à Nice et à Dunkerque en Ile de France. Jean Castex a présidé samedi matin une réunion avec les préfets et directeurs généraux des Agences régionales de Santé des 20 départements placés en « surveillance renforcée », parmi lesquels figure toute l'Ile-de-France. Des concertations doivent ensuite être menées localement, entre préfets et élus, afin d'aboutir prochainement aux nouvelles restrictions nécessaires si la situation épidémique continue de se dégrader. La proopsition émise par la ville de Paris d’un confinement total pendant 3 semaines de la Capitale sera étudié selon le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Mais «les mesures, il faut qu'elles aient un sens au niveau territorial et quand on réfléchit sur Paris, il faut réfléchir sur la région Île-de-France car il n'y a pas de no man's land derrière le périphérique»,a-t-il assuré sur France Inter vendredi dernier, qualifiant un reconfinement «d'ultime recours». Cette proposition de la mairie de Paris a provoqué une levée de bouclier dans l'opposition parisienne, la droite et le centre dénonçant une proposition «aberrante : « Anne Hidalgo ne peut pas instrumentaliser les Parisiens aux travers de coups de communication» ont accusé les LR parisiens. Valérie Pécresse (Libres!) présidente de la Région,  a qualifié «d'illusions d'éventuelles décisions sanitaires prises au niveau départemental en Ile-de-France. Si on peut éviter un reconfinement total, il faut essayer de trouver un chemin qui permette de le faire», son entourage ajoutant  qu'il «faudra sans doute des mesures de restriction supplémentaires mais qu'il faudra doser pour préserver l'activité économique».

  • VANVES ET LA REGION ILE DE FRANCE : A 4 MOIS DES REGIONALES

    A 4 mois des élections régionales, la situation commence à se clarifier du côté des candidats.

    Ainsi Valérie Pécresse qui avance à pas de loup engrange des soutiens, des élus centristes, 500 jeunes franciliens qui ont signé une tribune dans le JDD dimancher dernier,  tout en préparant discrétement sa campagne avec une équipe composée cette fois de Florence Portelli et Othman Nasrou son 1er vice président aux manettes qui ont lancé le collectif «Ile de France Rassemblée», avec Jean Didier Berger, maire de Clamart délégué général de Libres pressenti pour être son directeur de campagne. Elle déclarera sa candidature pour un second mandant à la tête de la Région le plus tard possible afin de pousser à fond son avantage, notamment avec la gestion de la crise sanitaire «où elle montre que la région peut être plus utile que l'Etat». Valérie Pécresse compte aussi sur son bilan, que les Franciliens jugeraient positif (61 % contre 39 % négatif) selon les éléments confidentiels d'un sondage Ipsos réalisé en octobre dernier

    Si pour l’heure, aucune tête de liste départementale n’a été officialisé, le nom de Philippe Juvin circule pour les Hauts de Seine. Le maire (LR) de La Garenne-Colombes et omniprésent patron des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou a acquis ses derniers mois une notoriété incontestable. C’est d’autant plus important que lors des dernières élections de décembre 2015, c’est la liste de Valérie Pécresse (LR-UDI-MoDem à l'époque) avait réalisé ses meilleurs résultats dans les Hauts de Seine  avec 39,6 % des suffrages au premier tour (30,5 % au niveau régional) et 52,12 % des voix (43,8 % au niveau régional) au second tour.

    Du côté des marcheurs, Laurent Saint Martin député LR du Val de Marne a officialisé sur France 3 dimanche dernier sa candidature, après le retrait de Jean Marie Blanquer, ministre de l’Education nationale. Il plaide pour des binôme dans chaque département : Ainsi Gabriel Attel, pressenti pour être tête de liste LREM dans le département, pourrait faire équipe avec Aurélie Taquillain, qui a rejoint LREM et fait compagne municipale à Courbevoie, elle avait obtenu le meilleur score du parti d'Emmanuel Macron dans le département avec 32,17 % au premier tour.  Au PS, Nadége Azzaz qui a été élu maire de Châtillon  serait la tête de liste départementale comme en 2015 ,  mais cette fois-ci avec Audrey Pulvar, maire adjoint de Paris comme tête de liste régionale sous la bannière PS-PRG-Place Publique :  « Il y a un véritable changement de doctrine avec la crise que nous traversons et il faut des collectivités beaucoup plus volontaristes pour répondre aux besoins des habitants » expliquait la maire de châtyilllon au Parisien

    Julien Bayou, secrétaire national d’EELV est la tête de liste écologiste qui bénéficiera du soutien de Génération.s de Benoït Hamon, devrait avoir pour tête de liste dans les Hauts-de-Seine, Roberto Romero, conseiller régional sortant et ex-PS, vient d'ailleurs d'être désigné tête de liste. Chez LFI qui fait liste liste commune commune avec le PC, Clémentine Autain, député du 93 est la tête de liste régionale avec un binôme LFI dans les Hauts de Seine :Aïssa Terchi, conseiller municipal d'opposition de Clichy, et Jill Maud Royer.